7 septembre 2020

Entretien de la piscine

Quantité de sel

  1. Mesurer la densité de sel (languette ou appareil électronique). Si moins de 5g/l, multiplier par 20000 le nombre de grammes manquants pour obtenir les kilos de sel à ajouter (exemple : 4 g/l = manque 1 g/l * 20000 = 20 kg de sel à ajouter)
  2. Si du sel a été rajouté, ne pas faire fonctionner l'électrolyseur avant 24 h (le sel doit être parfaitement dissout)
Quantité d'eau
  1. S'assurer que le niveau de l'eau est à parfaitement à rabord dans la piscine 
  2. Puis remplir le bac tampon au 2/3 environ de la hauteur
Niveau de pH
  1. Mesurer le niveau de pH soit avec l'appareil électronique en faisant tourner le moteur, soit avec une languette. Je recommande de faire les deux au cas où l'appareil électronique ne serait plus étalonné correctement (j'ai jamais fait à ce jour et je sais pas faire!) 
  2. Si le pH est trop bas ajouter du pH+ selon les indications sur le pot. Si le pH est trop haut, faire tourner l'appareil après s'être assuré qu'il est bien alimenté en pH- (bidon auquel il est relié par un tube souple transparent et par lequel il aspire). Evidemment, si la mesure de pH est différente entre appareil et papier, l'appareil ne va plus faire son travail correctement, faut appeler un pisciniste pour le re-régler.  
Bulleur
Faut simplement qu'il soit en service si la vanne du bac tampon est ouverte car il contrôle que le bac n'est pas vide ou proche du vide ou trop plein. 
  1. Si le niveau du bac tampon arrive en-dessous d'un certain seuil, le bulleur coupe l'alimentation du moteur. Tout s'arrête (ou ne démarre plus automatiquement)
  2. Si le niveau du bac tampon arrive au-dessus d'un certain seuil, le bulleur force le démarrage du moteur pour évacuer cette eau vers la piscine (soit parce que des gens se baignent et l'eau déborde, soit parce qu'il pleut beaucoup)
C'est pour ça qu'il faut régulièrement s'assurer que les niveaux d'eau sont bons (voir Quantité d'eau).

Vannes bleues
  • Celle la plus dans le coin est l'arrivée/aspiration de la bonde de la piscine
  • L'autre plus vers le bar est l'arrivée/aspiration du bac tampon
La position normale est vanne tampon ouverte (vanne alignée avec le tuyau), vanne piscine fermée (vanne en travers du tuyau) : ainsi le moteur aspire dans le bac tampon, l'eau envoyée dans la piscine déborde, revient dans le bac tampon, etc.

Vanne piscine ouverte et vanne bac tampon fermée : pas de problème, l'eau filtrée ne passe pas juste par le bac tampon. Du coup, la piscine ne déborde pas puisque l'eau qui y est renvoyé par le moteur est l'eau qu'il y a aspiré : circuit fermé, ça peut pas déborder. Les saletés en surface finissent plus facilement au fond de la piscine

Les deux vannes fermées : c'est pas bien ! Le moteur n' rien à aspirer !!!

Les deux vannes ouvertes : pas normal mais pas grave si les niveaux d'eau sont bons ou que le bulleur est en marche. Car si l'eau de la piscine ne déborde pas, le bac va se vider et le moteur va finir par aspirer de l'air.

Remise en route avant l'été

  1. Nettoyer autant que possible au filets les grosses saletés
  2. Voir Quantité de sel
  3. Voir Quantité d'eau
  4. Voir Niveau de pH
  5. Ouvrir seulement la vanne de la bonde de piscine
  6. Voir Bulleur
  7. Régler le temps de filtration auto à 3-4h
  8. Mettre un sachet de floculant dans le filet du bac tampon
  9. Lancer le moteur. Vérifier pression du bac à sable plutôt en bas de la zone bleue. Si plutôt haut, voir Nettoyage du filtre à sable
  10. Mettre l'électrolyse sur ON (et l'appareil pH si besoin de pH- ou pour contrôler la valeur de pH encore)
  11. Pousser les petites saletés vers la bonde
Le lendemain, du vert doit être déposé au sol. Balayer ce dépôt pendant la filtration, toujours en poussant vers la bonde pour faciliter le passage par le filtre. Vérifier la pression du bac à sable. Si plutôt haut, voir Nettoyage du filtre à sable. Sinon, s'il reste bcp de turpitude, remettre un nouveau sachet de floculant.

8 novembre 2014

Chronologie...

Tentative de reconstruction de l'histoire de la Grange d'après les actes notariés...
  • Dans un acte daté du 6 avril 1919, Jean REGADE, en partage avec Marie BONNET (épouse de son frère décédé Pierre REGADE), hérite de ses parents Jean REGADE et Rose GAUCHE, quelques parcelles sur Vidalot, Boussères et à flanc de côteaux.
  • Jean ARMAND hérite de son père Pierre ARMAND et de sa mère Marie DARON desquels il était seul enfant et unique héritier, la propriété de Vidalot.
  • Jeanne DUCOURNEAU hérite de ses parents Jean DUCOURNEAU et Anne LANSAC, de Petit Guilhem, en 1875.
PANCAUT, Jeanne sa mère décédée au même lieu x DUCOURNEAU, Jean père de l'époux, décédé à Hagetmau - 40, 1852-05-12 , Mariage de M. Jean DUCOURNEAU, veuf avec 2 enfants et de Mme Françoise Célestine. http://www.famillesparisiennes.org/patro/pa.html

  • Le 30 novembre 1920, Bertile CHARLES (née DUFFAUD), achète au couple Jean ARMAND et Jeanne DUCOURNEAU, pour 20 000 francs, Petit Guilhem, quelques parcelles à Vidalot et divers lots de terres et de bois sur le plateau ou à flanc de coteau.
  • Le 19 février 1921, Bertile DUFFAUD est abandonnée par son époux Pierre CHARLES, qui ne réapparaît plus au domicile conjugal.
  • Le 13 janvier 1923, Bertile DUFFAUD contracte une hypothèque sur le domaine d'Espalay au profit de Charles DUBROCA et Marie Catherine Laure FERBOS, demeurant ensemble à Verdelais, Hôtel St Pierre, d'une somme de 140 000 francs. Pierre CHARLES, dont elle est toujours l'épouse [deux ans après l'abandon de domicile  conjugal ?], est alors coupeur en chalumeau et résident au Creusot, 12 rue des Pompiers.
  • Le 12 février 1923, Bertile DUFFAUD, alors résidente [et propriétaire] à Espalay, achète à Jean REGADE et son épouse Marie Malvina COURTRES, pour 8 000 francs, Trémisa [n'apparaît pourtant pas dans les numéros de parcelles listées dans le contrat] et diverses parcelles disséminées sur Boussères, Vidalot et flanc de côteau.
  • Le 6 mars 1923, Bertile DUFFAUD achète à Jean ARMAND et Jeanne DUCOURNEAU, Vidalot, Petit Guilhem et des parcelles de terre disséminées.
  • Le 17 octobre 1924, Bertile DUFFAUD vend le domaine d'Espalay [tous les environs (!) sauf Trémisa et Petit Guilhem] au baron Bartolomeo VITALI.
  • Le 30 novembre 1926, Mme Bertile DUFFAUD, vend à Mr Antonio GRIS, la propriété rurale dite du Petit Guilhem comprenant des parcelles aux lieux dits : Coudas, Crabot, Guilhem, Trémisa, Pargueries, Mont-Saint-Jean, Pech, Monbouin, sur Port-Sainte-Marie et Las carrères sur Aiguillon. La vente s'accompage d'un large éventail d'appareils agricoles (moissonnage, brabant, houe, charrue, nourrisseur, etc.). Elle conserve le lot dit "Propriété de Trémisa" (au nord de la route, maison des DUBOIS). 
  • Le 3 octobre 1930, Louis, Henri, Angelo, Lino et Antoine ROSA, achètent Petit Guilhem à Antonio GRI [leur cousin]
  • Le 1er août 1926, Angelo achète à Elisabeth LAMONGIE épouse de Jean BAGAU des terres pour 11 hectares [pas d'information...]
  • Le 20 janvier 1932, Angelo achète à Marie LAUMONT, veuve de Gustave LAMOTHE, un petit lot de 4 ares [?].
  • Le 3 février 1936, ils achètent Rance, commune de Feugarolles, aux époux GRI-BERTHOYA.
  • Le 28 mars 1938, ils achètent une propriété à Coudas d'environ 11 hectares [Accotet et les terres lentours] aux époux ROSA-BERTOLIN
  • Le 7 juillet 1947, Lino et Angelo ROSA, achètent à Jules César ROCHET une maison en ruines [?] et diverses parcelles à Coudas. ROCHET tenait cette propriété de Marie-Jeanne MONTILLAU, Marguerite MONTILLAU (veuve de Pierre BRUNET) et Jean Emmanuel MONTILLAU eux-mêmes héritiés de Paul MONTILLAU et Marie LIRON. Ce couple avait lui-même acheté en plusieurs fois en 1882, 1889 et 1899. Une autre partie du terrain vendu par ROCHET lui venait de Jean Frédéric MONTILLAU et Marie Valérie LAYRAC, résidant à Debat, commune de Feugarolles, en 1945. Jean Frédéric le tenait de son père François MONTILLAU décédé à Feugarolles en 1925, lui-même héritié de Pierre MONTILLAU décédé à Port-Sainte-Marie en 1894. Une dernière partie de ROCHET lui vient de Emmanuel MONTILLAU en 1946, qui l'avait lui-même acquis de sa tante Marguerite MONTILLAU veuve de Jean LANDIE en 1897.
  • En 1949, les frères se partagent tout ça : Lino garde Coudas, Angelo Petit Guilhem, Louis Rance, Henri et Antoine sont payés en numéraire.
  • Le 25 août 1965, Georges ROSA, fils adoptif de Angelo ROSA, marié à Liliane Sénabruges, achète Coudas et les terres rattachées à Lino ROSA.
  • Le 22 décembre 1966, Angelo et Louise ROSA laissent en donation à Georges ROSA et Liliane SENABRUGES la propriété de Petit Guilhem. De nouveaux achats sont mentionnés dans l'acte : achat à Jean BOUDON (marié à une YOULET) et à René ROUERE et Marie Georgette MARTY demeurant à Vidalot. BOUDON le tenait de Louis YOULET et Marie DUNAU (parents de sa femme).
CHARLES Pierre - Marié à Bertile DUFFAUD le 5 avril 1919 en régime de séparation de biens, devant Me BONNEL notaire à Toulouse. Ancien adjudant de cavalerie. Coupeur en chalumeau.
COURTRES Marie Malvina - Epouse de Jean REGADE fils.
DUFFAUD Bertile - Née à Villeneuve-sur-Lot le 21 octobre 1890, mariée le 5 avril 1919 devant Me BONNEL notaire à Toulouse, en unique noces, à Pierre CHARLES. Demeure à Lapérière du Montfourcaud, commune de Bessens, arrondissement de Castelsarrasin, ayant demeuré précédemment au lieu d'Espalais, commune de Port-Sainte-Marie.
GRI Antonio - Né à Valsavone, province d'Udine (Italie) le 20 juillet 1893. Lors de l'achat de Petit Guilhem, il travaille et vit à Lapérière du Montfourcaud, commune de Bessens où vit alors Bertile DUFFAUD.
ARMAND Jean - Marié le 17 janvier 1869, à Jeanne DUCOURNEAU, demeurant ensemble à Peyrelongue, commune d'Aiguillon.
ARMAND Pierre - Décédé à Vidalot commune de Port Sainte Marie le 22 avril 1883. Marié à Mme Marie DARON, décédée à Aiguillon le 30 juillet 1897.
REGADE Pierre - Frère de Jean. Décédé le 18 juillet 1913.
REGADE Jean (fils)- Hérite de ses parents Jean REGADE et Rose GAUCHE de diverses parcelles dans le coin et de Vidalot. Marié à Marie Malvina COURTRES, demeurant ensemble à Meneaux, commune de Feugarolles.
REGADE Jean (père) - Décédé le 30 avril 1906.
GAUCHE Rose - Epouse de REGADE Jean décédé de 16 juillet suivant la mort de son mari.
DUCOURNEAU Jeanne - Epouse de Jean ARMAND. Hérite de Petit Guilhem en partage avec ses 2 soeurs dont Anne DUCOURNEAU.

31 janvier 2012

Bungalow - Chapitre 8 - La baie du levant...

Après la destruction de la porte d'origine...

Et la préparation d'une petite sole en béton....

Je bâti le montant droit de la future petite baie d'accès au bungalow...

Et fin janvier, après trois mois d'inactivité, c'est la reprise, en douceur, entre deux averses, et fait pas chaud !



A suivre...

Retour...

6 novembre 2011

Feu la porte, la poutre et la moquette...

Après la baie côté terrasse, je prépare celle côté jardin. La vieille porte d'origine n'est désormais plus qu'un souvenir. En fin de journée, mon Christian de père m'aide à "monter" la poutre de Bamako... Un combat de presque deux heures ! 
Dimanche, le temps pluvieux ne permet pas de poursuivre. Je passe à l'intérieur...



Je passe à l'intérieur de la maison d'Accotet et pose la moquette à l'étage. Le plancher, en pin, n'était pas beau, mal posé et je voulais accentuer l'aspect cocon, le côté cosy de la mezzanine. C'est fait...

1 novembre 2011

Bungalow - Chapitre 7 - La poutre de Bamako...



Ça passe... Le cadre de la baie vitrée s'insère comme une petite fleur.

Avec un petit rappel de l'objectif ! Ça commence à ressembler (hormis la largeur de la baie, on y est)...

Mon mur est à peu près droit, et... s'élargi un peu en montant. Je ne suis pas maçon !

La première poutre (les murs sont épais, il en faut deux côte-à-côte). La plus légère est posée à bouts de bras, à deux, avec l'aide exceptionnelle de Jos (ma courageuse mère !)

Vue depuis la future terrasse...

La deuxième poutre, alias la poutre de Bamako, amenée laborieusement au pied de la baie mais comme son nom l'indique, trop grosse... pour être mise en place...

La baie du couchant est en bonne voie, il est temps de s'attaquer à celle du levant...

26 octobre 2011

Bungalow - Chapitre 6 - La baie du couchant...


Une petite fondation...

Et c'est parti. Je bâti le montant droit de la baie vitrée, en pierres...

Ça monte, environ 1 m par week-end. Primo c'est long de bâtir en pierres, secundo c'est une extrêmité de mur donc tout en pierres d'angle qui doivent parfois être taillées (j'ai de moins en moins de choix dans les ruines autour...), tertio, ben justement faut chercher les pierres dans les gravats et autres broussailles alentours et quarto, je fais aussi d'autres choses dans la vie...

Un exemple d'astuce de laborieux pour monter les pierres trop lourdes pour être soulevées à bout de bras...

La hauteur du linteau est atteinte. Première étape terminée !

Ben, il est temps de se trouver un beau linteau en bois...

27 septembre 2011

Plan cadastral - 1826

Trouvé sur le site des Archives départementales du Lot-et-Garonne...

Et ce qu'il en reste aujourd'hui...

Qu'est-ce que je donnerais pour voir à quoi ça ressemblait !

20 septembre 2011

Bungalow - Chapitre 5 - Une odeur de sapin...


Les poutres... (celle en travers le long du mur permet de gagner du temps ; il suffit de poser dessus plutôt que d'encastrer chaque poutre dans le mur).

Voilà...

Pareil...

Le week-end suivant, des plaques en bois compacté (je ne sais plus le nom exact) protégées par une bâche, toujours pour gagner du temps. Je ne sais pas encore comment "couvrir" : avec des vieilles tuiles dites "canal" que j'ai dans un coin mais très longues à poser et fragiles ou acheter du neuf. Je verrai...

Vue extérieure : la nouvelle pelouse qui pointe son nez, le futur massif de buis et santolines "à la Jean Mus" (paysagiste de jardins méditerranéens).

Le toit a peu près en place, je suis à l'abri pour attaquer la baie...

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15 août 2011

Bungalow - Chapitre 4 - A coup de truelle...


Premiers coups de truelle. Un des premiers objectifs est de rapidement poser le toit de la partie "haute" (la partie "basse" comprend les deux pièces qui se retrouveront sous la terrasse). Ce grand mur doit donc être pas trop dégueu et "fiable" pour pouvoir y appuyer la charpente. Je répare donc l'angle effondré...

Pas besoin de réparer jusqu'au sommet pour l'instant ; je profiterai de la charpente pour y accéder plus facilement (bricoler un échafaudage prend tellement de temps que j'y réfléchi toujours à deux fois !).

L'angle est consolidé, je peux poser le toit...

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